La chasse, c’est le chien !

Propos emprunté à Jacques Menut, président du Club français du Beagle, Beagle-Harrier et Harrier.

Environ huit millions de chiens en France. La moitié sont des chiens de chasse répartis en 150 races. Membre à part entière de la famille quand il ne chasse pas, avec un statut particulier quand il chasse, votre chien vous engage pour minimum 12 à 15 ans. Un choix à faire en connaissance de cause.

Pas du chiot au kilo

Entre 600 et 800 € pour acquérir un chiot d’une race répandue, et plus de 1000 € pour une race rare ou renommée. Les races classifiées, sélectionnées, étalonnées par la Société centrale canine sont-elles performantes en matière de chasse ? La réponse est oui.
Arrêt, courants, terriers, leveurs etc., quelle que soit leur catégorie, les chiens ont des aptitudes clairement développées grâce à l’évolution des connaissances sur l’espèce canine, aux progrès de l’élevage et à la sélection des géniteurs effectuée en amont, qui nécessite un gros travail : présentation en expositions, en concours et en épreuves de travail pour mériter les sigles significatifs de la qualité et de l’efficacité du chien. Et ce, que l’éleveur soit amateur ou professionnel.

Un investissement valable : un chien prêt-à-chasser clés en main

On peut trouver un subadulte (donc un jeune chien presque adulte) bien éduqué avec une première connaissance du terrain à partir de 1500 €. À moins de préférer s’orienter sur un sujet déjà dressé avec une expérience sur gibier naturel : un chien « prêt-à-chasser clé en main ». Trois mille euros quand même la bagatelle, mais des avantages qui font réfléchir en termes de gain de temps et d’évitement des problèmes d’élevage et d’éducation. Autre argument de poids : le caractère et le physique d’un jeune chien sont proches de leur état définitif, donc pas de mauvaise surprise en perspective.
Source : Le chasseur français

Chien heureux, chasseur heureux

78 % des chasseurs ont un chien, un vif succès qui n’a rien d’étonnant. Le chien exerce la chasse avec un instinct qui sera perfectionné par la sélection des races et le dressage. En ce sens, il sublime l’acte de chasser, qui n’en est que plus naturel. Dans le tandem formé avec le chasseur se joue une complémentarité utile et agréable et une ligne à laquelle on ne dérogera pas : « Un chien de chasse n’est jamais malheureux ! Point de maltraitance dans nos rangs ! »
Source : http://chasseurdefrance.com/wp-content/uploads/2016/07/une-vie-de-chien-de-chasse.pdf

Quel chien pour quelle chasse ?

Attention, le chien de chasse n’est pas une machine : il a ses forces et ses faiblesses, d’autant plus que les races ont été créées et améliorées pour répondre à nos attentes spécifiques, par des morphologies adaptées. En cela, le choix de la race est primordial pour que le tandem fonctionne bien. La question à se poser : quel(s) genre(s) de chasse voulez-vous pratiquer ?
Avis aux spécialistes : le chien d’arrêt est tout indiqué pour chasser le petit gibier en plaine ou en bois, les grands chiens convenant mieux aux vastes territoires. Le petit courant ou griffon est bien adapté au petit gibier en milieu fermé, le grand gibier nécessitera un chien courant tandis que le retriever est le meilleur pour la chasse des migrateurs. Côté chiens « généralistes », le Springer, le Munsterlander et l’épagneul breton sont aussi très efficaces.

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